Le code Morse Le créateur des signaux Morse est l'inventeur du premier télégraphe électro-mécanique : l'Américain Samuel Finley Breese MORSE, peintre de profession, né à Charleston en 1791, mort près de New York en 1872.
Il eut peu de succès comme peintre portraitiste (études artistiques à Paris où il rencontra Daguerre).
Ce portrait de Morse est un daguerreotype réalisé entre 1844 et 1860 depuis le studio de Mathew B. Brady.
Comme inventeur du télégraphe Morse, il obtint, vers la fin de sa vie et après bien des déboires, une récompense de 400 000 Francs octroyée par les Etats d'Europe (et oui, déjà !) en 1858.
Comme son premier appareil de télégraphie date de 1832, nous pouvons en déduire que Samuel Morse élabora ses signaux à la même époque - ce n'est pas le code morse actuel - . C'est son assistant, Alfred Lewis VAIL, qui modifia le code d'origine en créant un code à base de points et de traits pour désigner les lettres de l'alphabet.
Samuel MORSE effectua la transmission officielle du premier message télégraphique "What hath God wrought?" le 24 mai 1844, depuis la salle de la cour suprême américaine au Capitol de Washington, à destination de son associé Alfred L. VAIL qui était situé à la gare de Mount Clare de la B&O Railroad à Baltimore.
Cette ligne expérimentale avait été installée grâce à une aide de 30 000 dollars obtenue du Congress.
Voici le message transmis:
La France adopta ce procédé en 1856.
Depuis, les signaux, tels qu'ils ont été conçus par Vail, ne sont plus utilisés. Ils ont été remaniés à plusieurs reprises.
Il subsiste quelques codes nationaux mais le code le plus répandu est notre Code Morse, appelé aussi Code Continental , et qui est devenu le Code Morse International.
.A l'origine, les signaux étaient imprimés sur un rouleau de papier à réactif sensible au courant électrique. Les traces observée étaient des "points" (trace courte) et des "traits" (trace longue).
Afin de faciliter la lecture des opérateurs, et en fonction des aptitudes de l'oeil à discerner facilement les intervalles entre les points, les traits et les lettres correspondantes, une théorie fut admise.
Le point étant l'unité de longueur, le trait doit avoir une longueur de 3 points. L'intervalle entre deux signes d'une même lettre est de 1 point, l'intervalle entre deux lettres consécutives est de 3 points, l'intervalle entre deux mots consécutifs est de 5 points.
Les opérateurs placés à côté des appareils télégraphiques entendaient le claquement des relais électro-magnétiques et reconnaissaient, à l'oreille, les lettres et pouvaient les transcrire immédiatement sans l'aide de support papier. L'unité de durée se substitue alors à l'unité de longueur.
Avec les émetteurs télégraphiques, une tonalité permet de détecter les manipulations de la porteuse (mode CW). La durée de la tonalité permet de distinguer les signaux selon le même principe décrit précédemment.
Le tableau ci-dessous présente la traduction en signes visuels et auditifs.
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Y |
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C |
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T |
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O |
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W |
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H |
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P |
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